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Voyager 1 et 2 fêtent leurs 25 ans

Les sondes Voyager 1 et 2 seront les premiers objets créés par l'humain à quitter notre système solaire. Envoyées dans l'espace en 1977 par la Nasa, elles sont toujours en service.

États-Unis

21/08/2002 - Quand l'Agence spatiale américaine lance dans l'espace Voyager 1 et 2 pour explorer le système solaire, elle ne se doute pas que 25 ans plus tard, les sondes seront toujours en activité.

Lancées le 20 août et le 5 septembre 1977, les sondes avaient pour mission initiale d'étudier Jupiter, Saturne et leurs satellites. Grâce à elles, les astronomes ont pu observer des volcans en activité sur Io (une des lunes de Jupiter) et de minuscules défauts dans les anneaux de Saturne. Voyager 1 s'est ensuite dirigée vers l'espace interstellaire et sa jumelle a pris le chemin d'Uranus et de Neptune, qu'elle a visitées en 1986 et 1989. Les scientifiques ont ainsi découvert que Neptune avait les vents les plus forts de tout le système solaire. Survenant tous les 175 ans, une conjonction de planètes extraordinairement favorable par rapport à la Terre a ainsi permis aux sondes d'explorer quatre planètes et 48 de leurs lunes en un seul voyage et en consommant peu d'énergie.

Aujourd'hui, les deux sondes continuent de s'éloigner du Soleil à la vitesse de 60 000 km/h et transmettent toujours des données. Voyager 1 est à 12,8 milliards de kilomètres de notre planète. Ce qui en fait l'objet le plus éloigné de la Terre jamais construit par l'homme. Quant à Voyager 2, elle est à 10,2 milliards de kilomètres.

Les appareils se dirigent désormais vers l'héliopause, qui est la limite de l'influence du Soleil. Elles mettront 20 ans à l'atteindre car l'héliopause est située à une distance du Soleil estimée entre 8 et 22,5 milliards de kilomètres. Au-delà se trouve le milieu interstellaire, composé de particules émises par des étoiles mourantes. Voyager 1 et 2 ont assez d'énergie pour fonctionner jusqu'en 2020 d'après les estimations des ingénieurs de la NASA. A cette date, Voyager 1 sera à une distance du Soleil de 20 milliards de kilomètres et Voyager 2 à 16,8 milliards de kilomètres.

Chaque sonde emporte à son bord un disque contenant des informations sur la Terre, des sons et des images.

page extraite du site québec science 6 111 2002

Un télescope, qui distingue des objets 3 000 fois plus petits que ceux observables depuis l'espace par Hubble, vient de naître. Sa mission : étudier les galaxies. 

07/10/2002 - La mise en réseau de plusieurs télescopes à ondes radio, basés en Arizona, en Espagne, en Finlande et au Chili, a permis au télescope virtuel de voir le jour. Astronome à l'Observatoire Haystack du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Sheperd Doeleman estime que ce dernier possède un pouvoir de résolution jamais atteint auparavant: il permet d'observer, de New York, les creux et les bosses d'une balle de golf située à Los Angeles.

Cet appareil utilise la technique de l'interférométrie, qui combine les faisceaux de différents radiotélescopes. L'interférométrie est une technique d'observation qui permet d'atteindre une résolution supérieure à celle d'un télescope classique et donc de discerner des détails très pointus. Directrice du Radio-observatoire de l'Arizona, Lucy Ziurys précise que le télescope virtuel est capable de détecter des ondes plus courtes et des émissions radio à plus haute fréquence.

Le nouveau télescope permettra d'expliquer pourquoi les galaxies dites actives, comme les radiogalaxies, les quasars et les galaxies de Seyfert, dégagent autant d'énergie. Une galaxie active est une galaxie dont le noyau libère d'énormes quantités d'énergie sous forme de rayonnement électromagnétique. Cette énergie surpasse celle que libère l'ensemble des étoiles de la galaxie. « Il existe deux types de galaxies actives : les galaxies qui sont en train de produire des étoiles et celles qui possèdent un trou noir massif en leur centre », explique Louis Bernstein, astronome au Planétarium de Montréal. « Ces galaxies éjectent des courants de particules à des millions d'années-lumière de distance. L'excès d'énergie provient de là », ajoute-t-il. Mais le mécanisme de ces éjections de matière est méconnu. Avec le nouveau télescope, les astrophysiciens espèrent donc capturer des images détaillées de ces jets de particules et comprendre le pourquoi des éruptions.

Les astronomes, qui s'intéressent à la Voie lactée où de telles émissions d'énergie ont été détectées, vont maintenant observer le centre de celle-ci où existerait un trou noir supermassif. Les émissions d'énergie constitueraient la dernière trace de la matière avant que cette dernière ne soit avalée par le trou noir. 

Catégorie(s) de cet article : Espace

Aurélie Deléglise